RCF - FCLHC: 1-2 . Beau temps, moquette idéalement arrosée, 30 spectateurs.

Je tiens tout d'abord à prévenir les lecteurs que mon résumé ne peut être objectif du fait de ma place de gardien de but. En effet, je ne peux décrire avec précision les attaques de mes coéquipiers, et ne me souviens que de ce qui concerne mes cages.
C'était le match de la reprise pour le Racing Club de France qui étrennait un nouvel entraîneur, celui de Redding en Angleterre. Et pourtant le FCL avait l'ascendant psychologique. Vainqueur du racing en match amical 3 semaines avant, vainqueur de Montrouge la semaine précèdente, nous étions venus pour gagner, alors que nous n'avions jamais pris de points à la Boulie en 4 saisons. Le match commençait sous le soleil, avec une tension assez palpable. Le racing s'offre la première occasion de but, joue au football dans sa zone et dominé ce début de partie. Lyon balbutie son hockey, et la première mi-temps est le théatre d'erreurs techniques en tout genre. Le racing ouvre la marque sur petit corner, au bout de 10 minutes environ, par Christian Michaelis. Le FCL essaie de refaire surface, se procure quelques occasions grâce à Sebastien Jeanjean mais le compteur reste bloqué là. La deuxième mi-temps est à l'avantage du FCLyon, maître de la balle. C'est finalement Nicolas Jeanjean sur rebond qui égalise. Dès lors, Lyon presse, obtient un corner par Antoine Gouedard-Comte, qui prend une carte jaune non justifiée pour échanges verbaux avec un racingmen. C'est Brice Piaton qui transforme sur rebond, avec beaucoup de sang froid. Le racing se réveille, envoie de longs scoop dans ma zone puis rate l'égalisation sur déviation. Lyon est solide en défense, c'est une guerre des nerfs qui commence. Alexis Collon, impeccable tout au long du match, relance en scoop sur l'aile droite pour Christophe Croutte, qui centre directement pour le shoot revers plongé de Laurent Lemerle, auteur d'une grosse partie, qui loupe le cadre. A noter le capitannat de Florent Condemine, devenu grande gueule, pour son jubilé avant son départ pour l'Espagne. Le match se termine par quelques tensions mineures, la joie peut enfin éclater pour les lyonnais et leur coach Claude Cellier, car une victoire au racing n'est jamais simple. Le retour en train fût pour une fois agréable, et les packs de bière célébrèrent la victoire."

Par Henri Lhomme, gardien du FCL

Premier match à domicile pour nos samistes. Après le match nul face au PJB la semaine dernière, les bordelaises avaient à coeur de bien faire. Les 20éres minutes furent entièrement samistes, maîtrise du jeu, passes appliquées, tac-tac, tout pour le spectacle... D'ailleurs, deux buts magnifiques furent inscrits dans les 10eres minutes, d'abord par Julie Bergère suite à un très beau travail collectif, puis par Joséphine Clin, en lucarne grâce à une raclette... On s'imagine alors que le match est plié. Toutefois, Orléans résiste, certes parfois maladroitement, mais les jeunes de Raymond Adamczyk sont très motivées. Il leur manque de l'expérience, et pour certaines du hockey, pour vraiment inquiéter la défense d'Aurélie Noel. Progressivement, le SAM ne joue plus, mène quelques contres, mais le jeu n'y est plus, les passes sont moins précises, et souvent trop tardivement données. Même si peu avant la mi-temps Adèle Clin marqua le 3éme but, il faut encore faire mieux, et reprendre les bases du hockey. Malheureusement, la seconde mi-temps sera moins agréable à regarder, trop de jeu individuel, beaucoup moins de construction. Mais le SAM inscrira deux autres buts par Judith Commenges et Emilie Gomez, l'opposition en face n'étant pas vraiment efficace. Un bravo à la troupe de Karine Alves-Perreira qui fut vaillante malgré son très jeune âge (environ 17 ans de moyenne). Quant au SAM, c'est positif, les paires Clin/Bergère et Gomez/Bergère marchent à merveille, ce qui est de bon augure...

Par Clotilde Larrose, SAM.

Ce fut un match particulièrement stressant à voir... Que de tentions... Les Girondins avaient battu largement Nantes deux semaines auparavant lors d'un tournoi de préparation. Les supporters s'attendaient donc à voir un match avec une domination girondine... Mais le scénario idéal ne se réalisa pas tout à fait comme cela. D'abord, bien préparés, les hommes de Sullivan Lefevre, mirent souvent la défense de Nicolas Roche en difficulté, par des accélérations remarquables. Ils se créèrent les premiers occasions... C'est d'ailleurs les nantais, à la surprise générale, qui marquèrent les premiers sur une splendide déviation en revers d'un attaquant nantais. Surmenée, l'équipe de Stéphane Boé, repris les poils de la bête en faisant bien circuler la balle. La réaction girondine ne se fit pas attendre, John Mc Inroy, l'international A Sud-africain seulement âgé de 22 ans, égalisa d'un geste technique délicat. 1-1 à la pause, tout restait à faire. La seconde période s'annonçait difficile pour Bordeaux, les supporters tentèrent de motiver leurs joueurs. Maxime Baqué nous entendit, et redonna l'avantage aux Girondins sur petit corner. Ouf. Toutefois, rien est fini, les Nantais sont au pressing, et appliquent les consignes de leur coach avec beaucoup d'aisance. Ce qui leurs permettra de reprendre confiance, car ce second but girondin fut inscrit pendant un temps de domination nantais. Ils égalisèrent dix minutes plus tard en profitant d'un cafouillage dans la zone. Du côté bordelais on s'arrache les cheveux... Que c'est dur ! Nantes est au top et surtout motivé. Maxime Wilson fut plusieurs beaux arrêts consécutifs. Mais ce dernier, sur une sortie un peu litigieuse, provoqua un penalty, transformé par Hubert Beaunieux sous la lucarne. 3-2, il reste peu de temps... Mais suffisamment pour que Nantes revienne !!! 3-3, le match nul semble alors évident... Et bien non ce n'est pas encore fini... d'un shoot remarquable un tête de cercle dans un angle fermé, John Mc Inroy réussit l'impossible marquer et donner la victoire à Bordeaux....4-3 ! Que ce fut dur pour Nantes, qui a fourni un match exemplaire, des battants qui n'ont pas fini de nous épater... Bravo aux deux équipes !

C.L, une supportice girondine.